Traitements et suivi de la LMC

Les traitements de la LMC

Depuis quelques années, le traitement de la leucémie myéloïde chronique a connu plusieurs révolutions dont la principale est l’avènement des thérapies ciblées, des médicaments agissant sur les signaux responsables de la croissance anarchique des cellules cancéreuses.

Dans la leucémie myéloïde chronique, ces médicaments ciblent les cellules malades porteuses du chromosome Philadelphie et du gène bcr-abl. Ils permettent d’empêcher l’évolution de la leucémie myéloïde chronique et de la maintenir dans sa phase chronique.

Ce sont les thérapies ciblées. Actuellement, cinq molécules (thérapies ciblées) sont disponibles pour traiter la LMC : l’imatinib (Glivec ®), le dasatinib (Sprycel ®), le nilotinib (Tasigna™), le bosutinib (Bosulif ®) et le ponatinib (Iclusig ™).

 

Il est nécessaire de prendre le traitement de façon continue, c’est-à-dire tous les jours sans interruption, tel que prescrit par votre hématologue. C'est ce que l'on appelle l'observance (Cf. lexique sur la LMC).

 

Le suivi de la LMC

Les personnes atteintes de LMC sont suivies par un hématologue, c’est à dire un médecin spécialiste des maladies du sang.

Celui-ci programmera un suivi régulier. Ces consultations sont fondamentales pour apprécier la tolérance du traitement et mesurer son efficacité. Elles donneront lieu à différents examens sanguins et une surveillance régulière de l’efficacité du traitement se fera sur la moelle osseuse (myélogramme et analyse des chromosomes) et le sang (mesure de bcr-abl).

Parfois, un contrôle des concentrations du médicament dans le sang sera peut-être nécessaire  pour s’assurer du bon dosage afin d’éviter les surdosages et les sous dosages.


Effets indésirables des traitements de la LMC

Les traitements de la LMC peuvent entraîner des effets indésirables.

 

Notamment, l’imatinib (Glivec ®) qui est le médicament le plus utilisé actuellement, peut entraîner des crampes au niveau des jambes, ainsi que des œdèmes (gonflements de la peau), touchant notamment le visage, en particulier les paupières. Une asthénie, une prise de poids sont également parfois rapportées, ainsi que des troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhées), entre autres.


Quels que soient vos effets indésirables (et quel que soit le traitement), il est très important d’en parler à son hématologue, car des thérapeutiques peuvent être mises en place pour contrer ces effets indésirables.


De plus, depuis Juin 2011, les patients sont désormais associés à la déclaration des effets indésirables liés à l'utilisation d'un médicament. Il est donc possible et recommandé de déclarer ses effets indésirables sur le site de l'ANSM (Agence nationale du médicament et des produits de santé).